Partis dans la neige porter à l'alchimiste le plus proche deux sacs de poudre d'or, les plus vaillants émissaires de la citadelle accordent leur pas au rythme de leur souffle...

Mais l'inquiétude les gagne lorsque dans le silence de la nuit, un troisième vient ajouter son crissement à la musique de leurs bottes....

Qui peut bien les suivre...Est-ce l'écho, le vent, la peur ?

Est-ce pour l'or ?

Est-ce pour l'alchimiste ?

Est-ce pour connaitre l'abri qui vient ?

Mettons nous à la place de ce suiveur et gardons quelque distance pour conserver dans le regard de nos vaillants , l'effroi qui peut glacer leurs côtes.

La peur n'est belle que lorsqu'elle est contenue dans le refuge d'un nid bien chaud et douillet...

Fais toi peur !

Fais leur peur !

Fais moi peur !

 

 

 

 

 

.